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L’aneth

    aneth ballonnements aérophagie gaz

    Ethnobotanique et usages

    L’Aneth : botanique

    1. Classification APG IV

    2. Une plante de la famille des Apiacées

    3. Description

    L’aneth plante médicinale et aromatique

    4. Parties employées & composés

    5. Législation

    6. Propriétés thérapeutiques générales

    7. Usages thérapeutiques d’aujourd’hui

    Conclusion

    BIBLIOGRAPHIE & ILLUSTRATION

    GLOSSAIRE

    Ethnobotanique et usages

    L’Aneth est utilisé depuis la nuit des temps, on le retrouve dans de nombreux écrits et ce dès les premiers papyrus :

    « Dans une ancienne recette égyptienne, mentionnée dans le Papyrus Ebers (v.1500 av. .J.- C.), on recommande l’Aneth, associé à d’autres ingrédients, pour faire un mélange employé contre la douleur. Les Grecs recouvraient leurs yeux avec des feuilles d’Aneth pour s’endormir plus vite » (Larousse des plantes médicinales, 2017).

    Connu depuis la plus haute antiquité, l’Aneth figure dans la plupart des textes anciens, même dans l’Évangile selon Saint Matthieu, qui signale que, durant le 1er siècle de notre ère, il faisait l’objet d’un impôt comme le cumin et les menthes.

    « Utilisé depuis l’antiquité comme plante médicinale, L’Aneth est souvent confondu avec le fenouil. Il fait partie des quatre semences carminatives des apothicaires : anis, fenouil, aneth, cumin » (Zahalka, 2022).

    Dioscoride, médecin Grec (1er siècle ap.J.-C.), le recommande pour augmenter la sécrétion du lait des nourrices.

    « L’Aneth était déjà un aromate chez les Romains qui le prisaient fort. Ils lui reconnaissaient le pouvoir d’accroître l’énergie physique et les gladiateurs en consommaient avec tous leurs aliments ». En cuisine, on utilisait ses feuilles hachées et ses semences broyées pour aromatiser les salades. Il remplaçait le Fenouil dans la sauce des poissons et l’Estragon pour parfumer le vinaigre, il exhaussait les confitures et entrait dans la composition de beaucoup de liqueurs digestives (Lhieutaghi P, 1966)

    • Puis on retrouve l’Aneth au Moyen-Age où il est très employé comme herbe médicinale. Il est cultivé dans tous les jardins. C’est Charlemagne qui impulse le fait en recommandant sa culture dans le capitulaire de Viliss, fin du VIII°-IX° (ci-contre), sur les domaines royaux.

    « Charlemagne, bon vivant, faisait placer sur les tables de festins des fioles d’extrait d’aneth. Ses hôtes, pris de hoquets après de trop généreuses libations, y trouvaient le soulagement. »(Nardo P., 2008)

    « Sainte Hildegarde (XII° siècle) l’indique contre les saignements de nez, les maladies de la poitrine, les douleurs de la rate, le rhume de cerveau, dans de l’eau miellée contre le cartarrhe bronchiale, la racine contre la goutte » (Fournier P.V., 2010)

    « Au Moyen-âge, l’aneth éloignait le mauvais sort » (Larousse des plantes médicinales, 2017) : les graines « étaient censées empêcher la folie, d’où l’expression utilisée jadis d’« aller chercher de l’Aneth » ». (Nardo P., 2008)

    On utilise toujours l’Aneth aujourd’hui pour son intérêt culinaire (en Angleterre, on le cultive depuis le XVI° siècle), pour ses vertus médicinales et même pour des croyances qui lui sont associées : les rituels modernes utilisent l’Aneth pour sa capacité à protéger, à attirer l’argent et l’amour car il est réputé « maintenir la chaleur et l’énergie du corps et apporter une intense vitalité« (Nardo P. 2008). On doit le porter « suspendue à la porte ou transportée dans des sachets […] placée dans les berceaux elle protège les enfants. Le fait d’en mettre au-dessus de la porte empêchera toute personne, envieuse ou mal disposée envers vous, de franchir le seuil ». En raison du grand nombre de graines qu’il produit, on l’utilise « dans les rituels destinés à obtenir de l’argent […et…] Ajouté à l’eau du bain, l’Aneth rend irrésistible la personne qui s’y baigne » (Cunningham S., 2018)

    Intérêt culinaire contemporain :

    La plante, au goût d’anis est considérée comme savoureuse. C’est une épice très utilisée dans de nombreux pays du monde et notamment dans les pays du nord et de l’est (Allemagne, Scandinavie, Hongrie, Russie, Asie…)

    « Les feuilles fraîches s’utilisent dans de nombreux plats : avec le poisson (marinade de poisson en Suède et au Danemark), mais aussi dans les sauces (yaourt ou crème fraîche), avec des fromages frais, dans les salades de pommes de terre, avec du concombre et diverses crudités (betterave, chou cru ou cuit, carotte…), les légumes cuits (panais, navet…),

    les viandes, hachées ou non ou dans les confitures et gelées » […] On les ajoute en fin de préparation pour les aliments cuits car la chaleur leur fait perdre leurs arômes.« (Nardo P. 2008). On cueille ces feuilles au fur et à mesure des besoins.

    Les graines s’utilisent en début de préparation, broyées ou non, pour parfumer les plats cuisinés (poissons grillés, sauces…), salades, les vinaigres, les sels et les conserves de légumes.

    Usages médicinaux familiaux contemporains

    L’Aneth est utilisé en infusion pour faciliter la digestion, contre les flatulences et les maux de tête. Elle calme la toux des enfants et permet d’arrêter le hoquet.

    « Ses propriétés galactogènes et légèrement sédatives sont […] appréciées par les mères qui allaitent leurs bébés ». Une tisane bue après les repas facilite la digestion, tout comme le fait de mâcher quelques graines,[…] rafraîchit également l’haleine, mieux qu’un « chewing-gum- au-goût-très-frais » (Nardo P., 2008)

    L’Aneth est aussi appliqué en cataplasmes chauds pour calmer les inflammations et en lavement contre les flatulences.

    Autres approches

    D’autres approches comme celle de l’Ecole anthropologique allemande ou la médecine chinoise, considère l’Aneth comme une plante qui représente l’élément air. Ce du fait de son ouverture vers l’extérieur : division infinie des feuilles et des fleurs, plantes de grande hauteur, tige et canaux creux, rhizome vide, gaine foliaire renflée,…

    On lui prête de ce fait des propriétés carminatives.

    Usages agricoles

    L’Aneth est utilisé pour éloigner les pucerons, les araignées rouges et les teignes du poireau.

    L’Aneth : botanique

    L’Aneth vient du grec anethon qui veut dire Anis

    Noms communs : Aneth officinal- Aneth odorant

    Noms vernaculaires : Aneth odorant, Fenouil bâtard, Faux anis, Ecarlade

    En anglais : Dill

    En Italien : Aneth

    1. Classification APG IV

    REGNEPlantae
    DIVISIONSpermatophyte
    CLASSEAngiosperme
    SOUS CLASSEDicotylédon
    ORDREApiales
    FAMILLEApiaceae
    (« Umbellifereae » ancienne classification encore utilisée)
    GENREAnethum
    ESPECEGraveolens
    SOUS ESPECEsubsp. Graveolens (espèce cultivée)
    SOUS ESPECESubsp. Sowa (utilisée en Inde ou Orient pour l’huile essentielle riche en dillapiol et pauvre en carvone)
    RAUNKIER (classification)Thérophytes

    2. Une plante de la famille des Apiacées

    A savoir, dans la famille des Apiacées, il existe :

    • 400 genres
    • 3 000 espèces présentent en contexte de climat tempéré à méditerranéen. Les Apiacées sont remarquablement stables dans leur morphologie florale, malgré la grande diversité des espèces : ce sont toutes des dicotylédones à feuilles et fleurs composées, elles sont hautes et fortes à tige épaisse avec des côtes saillantes, les fleurs sont souvent blanches, verdâtres, crème ou jaunâtres.

    4 catégories se distinguent : les plantes alimentaires plutôt souterraines (ex : Panais, Carotte), les plantes aromatiques et condimentaires plutôt en semence (ex : Aneth, Anis vert, Cumin) ou en tiges feuillées (ex : Cerfeuil, Persil…), les plantes médicinales en semences et racine (ex : Aneth, Angélique, Livèche) et enfin les plantes toxiques parfois utilisées en homéopathie (les trois type de cigüe, l’Œnanthe safranée…)

    3. Description


    a) Description générale

    L’Aneth est une dicotylédone, herbacée annuelle, hermaphrodite. D’une hauteur de 20 à 50 cm à l’état sauvage, alors que cultivée elle peut dépasser 120 cm.

    D’aspect glabre, glaucescente.
    C’est une plante très aromatique qui dégage une odeur très forte, voir fétide, d’où son nom de « Fenouil puant ». Son port s’étale de 40-60 cm.

    La racine : elle est pivotante, blanche, fibreuse, fusiforme et grêle.

    La tige : elle est creuse, cylindrique, glabre et un peu grêle, striée, alternativement blanche et rougeâtre.

    Elle mesure entre 20 et 50 cm.

    Les feuilles : elles sont alternes, composées et bi-tripennatiséquées.

    Les feuilles supérieures sont sessiles sur une gaine embrassante auriculée plus courte que le limbe ; presque trois fois ailées, elles sont linéaires, aplaties et amplexicaules à leur base.

    Les folioles sont finement divisées en lanières filiformes (>1mm).

    L’appareil reproducteur :

    Périanthe : Pas d’involucre et involucelle. Pas de calice. La corolle est actinomorphe, à 5 pétales entiers jaunes. Ils sont lancéolés, repliés en dedans.

    Androcée
    5 étamines libres plus longues que les pétales. Les anthères sont arrondies.

    Gynécée : L’ovaire est en position infère, il est constitué de 2 carpelles (bi-carpellaire) soudés (gamocarpique) avec 2 styles courts. Chaque carpelle ne contient qu’un ovule.

    Inflorescences : elles sont terminales, composées en ombelles d’ombellules de 15-30 rayons inégaux. Elles sont fleuries et parfumées de mai à août.

    Fruit :

    Ovale-elliptique, comprimé par le dos, entouré d’un large rebord plan.

    C’est un fruit sec indéhiscent caractérisé par une absence d’ouverture et de libération de graines contenues à l’intérieur.

    Il est divisé en 2 akènes (diakène), convexes et cannelés d’un côté, aplatis de l’autre.

    Les méricarpes (schizocarpes) sont marquées de 5 côtes longitudinales, jaune pâle avec 3 côtes saillantes, filiformes et carénées et les 2 marginales dilatées en aile aplanie.

    Longs de 4 mm sur 2.5 mm de large.

    Graine : brune, à face commissurale plane qui se scinde en 2 au séchage. Elle est mature du mois d’août au mois de septembre. Les graines restent enfermées dans le fruit à maturité.

    Pollinisation : Elle est entomophile principalement mais elle peut être aussi anémochore.

    b) Diagramme floral

    aneth diagramme floral
    Screenshot

    Formule florale : 0S + 5P + 5E + 2C

    c) Confusions possibles

    L’Aneth officinal, Anethum graveolens, peut être confondu avec :

    • L’Aneth des moissons (A. segetum, L.). Il s’agit d’une espèce très voisine qui jouit des mêmes propriétés. Elle en diffère seulement par son fruit ovale, moins comprimé, à rebord presque nul.
    • Le Fenouil (Foeniculum vulgare M.),
      « l’Aneth est couramment confondu avec le Fenouil, même en Russie où l’on en fait une grande consommation ».(Fournier, P.V., 2010) « Il s’en distingue cependant par son odeur plus forte (qui lui vaut les noms de Fenouil puant, Fenouil bâtard) et par ses fruits (« graines ») aplatis et ailés quand ceux de l’autre espèce sont ovoïdes. » (Lieuthagi, 1966). Sa racine annuelle est plus facile à arracher que celle du fenouil.

    d) Cycle végétatif

    DormanceSortie de terreFloraisonMontée en graineRécolte
    Novembre à marsMarsMai à aoûtAoût à septembreAoût à septembre

    e) Écologie de la plante

    Répartition : en dehors de la Région Méditerranéenne, on ne rencontrait l’Aneth à l’état sus- spontané qu’en Europe méridionale (Italie, Espagne et Portugal), Asie occidentale, Afrique septentrionale. Il s’est répandu en France à la suite d’anciennes cultures.

    Climat et habitat :
    En sus-spontané, l’Aneth aime les terrains arides et ensoleillés, les friches, les moissons, les bords des chemins. On le trouve jusqu’à 600m d’altitude.

    Tableaux des caractéristiques écologiques et sol

    L’Aneth et la faune

    C’est une plante mellifère, le nectar de ses fleurs, bien qu’en faible quantité, est très apprécié des abeilles. L’Aneth héberge aussi de nombreux « auxiliaires tel que les chrysopes et les syrphes » ainsi que la chenille du papillon machaon (Nardo P. 2008).

    Par contre les graines d’Aneth sont toxiques pour certains oiseaux.

    f) Culture et récolte

    L’Aneth est cultivé dans l’Europe méridionale et en Orient comme plante de condiment, plante médicinale et cosmétique. Ses besoins quand il est cultivé sont les suivants :

    Exposition

    La plante demande une bonne exposition au soleil et d’être à l’abri d’un grand vent car sa tige est cassante (tige creuse).

    Sols

    Tous peuvent convenir mais éviter les sols sableux et préférer les terrains légers, profonds, qui se réchauffent rapidement au printemps.

    Eau

    Le terrain doit être bien drainé car la plante craint les sols trop humides.

    Les besoins en eau sont de 15-20mm pour la production de feuilles et au moment de la fructification au regard de l’ETP (évapotranspiration potentielle).

    Semis

    Il n’existe qu’une seule espèce cultivée « Anethum graveolens » mais des sous espèces et des centaines de cultivars sont disponibles dans les catalogues des semenciers.

    Exemple de Sous-espèces : voir le tableau du chapitre ci-dessus « Classification APG IV »

    Cultivars : Arwen, Arlett, Monia, Dukat : la plante est plus lente à fleurir mais les ombelles sont plus grosses. Les graines sont très parfumées et réputées pour avoir l’arôme le plus prononcé. Mammoth’ : la plus grande variété, jusqu’à 1.5m
    Tetra Gold : le rendement de feuilles est élevé. La plante est peu sensible au vent. En semis, sous abris on prend un humus, terreau de Ph 5,5 à 7

    Semis en pleine terre du printemps à l’automne la température doit être supérieure à 6° sur une terre chaude et meuble. L’idéal si on récolte les feuilles pour la cuisine est d’en mettre à différents moments pour récolter des jeunes feuilles plus longuement.

    C’est une plante qui se ressème facilement. Attention si on ne veut pas être rapidement envahi ! Entretien Cette plante demande peu d’arrosage et « hormis des binages, il n’existe aucune façon culturale particulière» (Lieuthagi, 1966).

    Récolte et conservation


    Les feuilles se cueillent au fur et à mesure des besoins pour une utilisation en frais (cuisine, tisane, distillation).

    • Les graines se récoltent au fur et à mesure de leur maturité : quand elles deviennent brunes et que celles du centre de l’ombelle principale se détachent facilement.

    On coupe les ombelles aux ciseaux. On récolte dans la matinée avant qu’il ne fasse trop chaud et sec sinon les graines tombent quand on les manipule.

    On les laisse sécher sur une toile en couche mince pendant trois jours à l’air ou sous abris. Puis on les bat et enfin on trie les graines (tamisage).

    On conserve les fruits dans des boîtes ou des sacs hermétiques. Elles se conservent 2 à 3 ans dans un endroit sec, à l’abri de la lumière.

    L’aneth plante médicinale et aromatique

    4.Parties employées & composés

    g) Parties utilisées

    Les feuilles s’utilisent en frais (cuisine, tisane, agro-alimentaire, distillation) car au séchage elles perdent leurs molécules aromatiques. Elles peuvent être congelées.

    Les graines sont utilisées en herboristerie (cf. ci-après).

    h) Composés chimiques

    Selon la pharmacopée française de 2009 (X° éd.), les composés chimiques sont présents à 70 % dans les ombelles et les fruits ; 20 % dans les feuilles ; 2 % dans les tiges et les racines.

    Ses principes actifs sont à peu près les mêmes que ceux du Fenouil.

    FeuilleCétones : Carvone (25 à 40%)
    Coumarines (<4%)
    Monoterpènes,: Limonène (25 à 40%), P-Cymène, Phéllandrène (25%) 5% d’HE
    Fruit / graineCétone (40 à 60%) : Carvone (28 à 40%) Coumarines (<4%) Montoterpène (25 à 50%) : Alpha Phéllandrène (25%), Limonène (25 à 42%), P-Cymène Tanin, matières résineuses et mucilagineuses, aleurone, 15 à 18% de matières grasses, 15% de matières albumnoides, 2.5 à 4% d’une essence dite d’huile d’Aneth ()
    Plante entière fructifiéeCétones : carvone (<30%)
    Monoterpène : Alpha Phéllandrène, Epoxymenthène, Limonène
    Sources : .Staub H (Dr), Bayer L., 2013 . Fournier P.V., 2010

    Voir le chapitre « Huile essentielle » pour cette composition spécifique.

    Cétone

     Mucolytique, myorelaxant, antalgique.

    Composé abortif et neurotoxique. Contre indiqué pour les femmes enceintes et allaitantes, les personnes épileptiques, les bébés, les enfants et les personnes âgées. Donc pas de diffusion ou de traitement de longue durée.

    Coumarine
    Sédatif, hypnotique, anticoagulant.
     Photo sensibilisant. Attendre 24h après une application extrême.

    Monoterpène

    Respiratoire (expectorant, décongestionnant), stimulant des surrénales.

     Risque de toxicité pour la peau : diluer à 50% minimum. Pas de voie orale prolongée et éviter en cas d’insuffisance rénale (néphrotoxique).

    5. Législation

    Dans la législation de la pharmacopée française, l’Aneth est autorisé à la vente pour son fruit1 dans la liste des 500 compléments alimentaires . Aucune restriction n’est citée.

    Par ailleurs, en France la vente des plantes médicinales inscrites à la pharmacopée est réservée aux pharmaciens à l’exception de 148 espèces libérées de la liste A et d’une centaine2 d’aromates et épices . Le fruit de l’Aneth fait partie de cette liste en l’état ou en poudre.

    Dans aucune des 2 listes, il n’est fait mention de la feuille. On en déduit qu’elle est incluse dans les aromates.

    6. Propriétés thérapeutiques générales

    En interne :

    • Stimulante
    • Digestive, apéritive, cholérétique, cholagogue, carminative, antispasmodique, diurétique
    • Calmante et sédative
    • Constipation chronique
    • Galactogène (notamment associé au Fenouil et au Cumin)

    En externe : anti-inflammatoire et émollient

    Renvois :

    1 FRANCE, LEGIFRANCE. Arrêté du 24 juin 2014 établissant la liste des plantes, autres que les champignons, autorisées dans les compléments alimentaires et les conditions de leur emploi. Disponible [en ligne] sur <https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000029255041> (consulté le 18/06/2023).

    2 FRANCE, LEGIFRANCE. Décret n° 2008-841 du 22 août 2008 relatif à la vente au public des plantes médici- nales inscrites à la Pharmacopée et modifiant l’article D. 4211-11 du code de la santé publique. Disponible [en ligne] sur < https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000019375944> (consulté le 18/06/2023

    7. Usages thérapeutiques d’aujourd’hui

    Aujourd’hui, l’Aneth est utilisé sous différentes formes galéniques, principalement en infusion, en huile essentielle et en hydrolat.

    i) Tisanes / décoction

    Drogues
    • Graines : sèches
    • Feuilles : fraîches bien que C. Luu en parle en sec (2021)
    Indications
    • Atonie digestive, flatuosités, dyspépsie, vomissement, diarrhée, colique infantile et venteuse,
    • Éructation, hoquet
    • Rétention d’urine
    • Insuffisance lactée
    • Catarrhe pulmonaire
    • Insomnie

     » L’infusion est indiquée contre le hoquet et les vomissements nerveux. » (Dubray, M. 2023), «digestive et antitussive» (Luu, C., 2021)

    Contre-indications, précautions d’emploi :

    Contre indiqué en cas de lésion ou inflammation rénale

    Interactions
    • Interaction avec la Viorne aubier (Viburnum opulus L.) pour soulager les douleurs de règles.
    • Il peut s’utiliser, associé au Fenouil et au Cumin, pour favoriser la lactation.
    Modes de préparations et posologies :

    Les feuilles d’Aneth ne doivent surtout pas bouillir, qu’elles soient fraîches ou séchées. Les introduire en début de préparation dans l’eau froide, car elles ont besoin de temps pour libérer tous leurs arômes.

    Les graines d’Aneth se font soit en infusion, soit en décoction.

    aneth ballonnements

    Posologie selon les auteurs :

    • « 1 à 2 cuillerées à café pour 1 litre d’eau » (Valnet, 2001)
    • « 4 à 8 g par litre d’eau bouillante ; 2 à 3 tasses par jour après les repas » (Fournier P.V., 2010 – AltheaProvence., [s.d.])
    • «1 cuillerée à café [de graines] d’aneth pour une tasse d’eau» (Luu, C., 2021)
    Exemples de préparations
    • « Décoction anti-hoquet : 1 cuillerée à café
      de semences séchées d’Aneth pour une tasse d’eau. Ébullition 3 minutes, infusion 5 minutes. Filtrez et buvez lentement pour stopper le hoquet
      » (Luu, C., 2021)
    • « En médecine vétérinaire : contre la météorisation et les coliques venteuses, 30g (chèvres, moutons) à 60g (gros animaux) de graines par litre d’eau » (Fournier P.V., 2010)

    j) Gélule

    « Poudre de graine : 1 à 2 g » (Fournier P.V., 2010). Aucune indication n’est mentionnée.

    k) Teinture mère

    Je n’ai pas trouvé d’écrits sur la macération alcoolique d’Aneth mais on peut imaginer que celle-ci ait des propriétés proches du Fenouil et de l’Anis vert3 pour soulager la digestion (Anis vert et Fenouil), les ballonnements (Anis vert), les spasmes (Anis vert), les règles douloureuses (Fenouil et Anis vert), la fatigue (Anis vert).

    Indications de l’Anis vert, Fenouil prises dans Luu, C., 2021

    l) Gemmothérapie

    Je n’ai trouvé aucun écrit sur cette transformation.

    m) Macération huileuse

    On peut préparer des huiles de cuisine digestives et aromatiques « pour parfumer hors- d’œuvre, salades et même potages » avec « quelques brins d’aneth frais » et « à parts égales [du] fenouil, estragon, thym, une feuille de laurier noble et un brin de romarin » (Luu C., 2021).

    En thérapeutique, je n’ai pas trouvé d’écrits sur la macération huileuse d’Aneth mais là encore, on peut imaginer que les propriétés sont proches de celles du Fenouil et de l’Anis vert4,

    • pour soulager la digestion et les règles douloureuses (Fenouil en massage),
    • pour le plaisir des sens en massage détente.

    Indications prises dans Luu, C., 2021

    4 Cette hypothèse serait à vérifier par des analyses

    n) Lotion et cataplasme

    « 50 à 100 gr de graine ou une poignée de feuilles et de sommités fleuries par litre d’eau » (Fournier P.V., 2010) – Aucune indication n’est mentionnée.

    o) Huile essentielle

    L’huile essentielle est utilisée en aromathérapie ou dans l’industrie des cosmétiques.

    Issu de la même espèce Anethum graveolens, l’huile essentielle peut provenir de la plante entière ou de ses fruits. Sa composition chimique est différente selon la partie de la plante distillée :

    « Il est préférable de cueillir la plante entière avec ses jeunes fruits
    pour la distillation car l’huile essentielle est plus complète et son
    odeur plus fine
    ». L’huile essentielle issue de la semence est « plus forte
    et plus lourde en raison de la quantité plus élevée de Carvon
    e » (ZAHALKA, 2020).

    Aneth Odorante (Zahalka, 2020)Aneth Herbe (Zahalka, 2022)5 Aromazone (consulté le 14/05/2023)
    DroguesGraines distillées par entrainement à la entrainement à la vapeur.Plante entière distillée par vapeur.
    Constituants biochimiquesMonoterpènes : limonène (25- 40%), alpha-phellandrène, myrcène Cétones (40 à 60%) : carvone (25 à 40%) Flavonoïdes, furocoumarines, xanthones et triterpènesMonoterpènes : alpha- phellandrène, limonène (< à 20%) Monoterpénones : carvone (<30%) Flavonoïdes, furocoumarines, xanthones et triterpènes
    Propriétés organoleptiquesAspect : liquide
    Couleur : incolore à jaune clair
    Notes olfactives / parfumerieAnisée, herbacée, note de cœur rafraîchissanteAnisée plus subtile et plus fine que la graine
    PropriétésStimulant et antispasmodique digestive +++
    Diurétique, anti-inflammatoire rénal ++
    Cholagogue, cholérétique, optimise la fonction pancréatique ++,
    Anti-catarrhale, mucolytique, décongestionnante pulmonaire eupeptique, carminative
    Emménagogue
    Anticoagulante modérée
    Anti-catarrhale, mucolytique
    Cholagogue, cholérétique, carminatif
    Stimulant et antispasmodique digestive et rénal
    IndicationsBronchite (avec secrétions), toux expectorante et rhume – Catarrhale aiguë
    Insuffisance hépatobiliaire, dyspepsies, flatulence, colites néphrétiques, spasmes intestinaux.
    Hoquet
    Règles douloureuses
    Bronchite catarrhale aigüe
    Troubles hépatobiliaires et digestifs : nausées, manque d’appétit, dyspepsie, hoquet, flatulence, mauvaise haleine
    Règles douloureuses
    Contre-indications, précautions d’emploi, InteractionsN’utiliser l’huile essentielle que sous contrôle d’un thérapeute averti en raison de son taux important de carvone et du limonène (cosmétique) :
    Risque neurotoxique
    Risque allergique par voie cutanée
    Proscrite aux femmes enceintes (risque abortif en début de grossesse)
    Proscrite aux femmes allaitantes,
    Proscrite chez les bébés de moins de 3 ans et déconseillée chez les enfants (préférer l’HE herbe)
    Proscrite chez les personnes épileptiques
    Déconseillé aux personnes âgées
    A proscrire chez les enfants de moins de 7 ans
    A utiliser avec précaution en raison du carvone et du limonène (cosmétique)
    Voies de prédilectionVoie cutanée à privilégier ; ne pas utiliser pure
    Voie orale : usage interne sous contrôle thérapeutique. S’utilise à des doses et sur des durées limitées.
    Diffusion : non
    Inhalation : non
    Voie orale
    Voie cutanée
    Conseils d’utilisation Posologie couranteSelon la commission Européenne, le dosage moyen quotidien est de 3 gouttes HE (0,1 à 0,3 gr)En interne : Adulte : 1 goutte 3/jour pendant 7 jours Enfant >12 ans : 1 goutte 2/jour pendant 7 jours En massage : Adulte : 2 gouttes 3/jour diluées dans une huile végétale Enfant >12 ans : 1 goutte 2/jour diluées dans une huile végétale
    « L’huile essentielle d’Aneth au parfum anisé intense est intéressante pour préparer des huiles de massage. »
    « Confort du ventre : en mélange dans votre préparation huileuse. Venir appliquer localement votre mélange en massage ou frictions sur l’abdomen » Aromazone (consulté le 14/05/2023)
    5Zahalka parle de plante entière mais il semblerait que ce soit seulement la partie aérienne.

    p) Hydrolat

    Drogue :
    Les graines. Elles sont distillées par entrainement à la vapeur.

    Constituants biochimiques :

    • Monoterpénones : Carvone, Dihydrocarone, Pipéritone
    • Esthers : Apiol
    • Monoterpènes : Limonène

    Propriétés organoleptiques

    Aspect : liquide incolore

    Notes olfactives et gustative

    Odeur et saveur anisée et épicée

    Propriétés

    • Carminatif, cholagogue, cholérétique
    • Mucolytique, anticatarrhale
    • Antispasmodique, anti-inflammatoire, diurétique

    Indications

    • Troubles digestifs : nausées, hoquet, aérophagie, flatulence, fermentation intestinale, mauvaise haleine, spasmes intestinaux, colite
    • Bronchite catarrhale, toux grasse

    Contre-indications, précautions d’emploi :

    • Déconseillé par voie cutanée : risque d’allergie
    • Sinon pas de contre-indication trouvée
    • A conserver à l’abri de la lumière
    • Se conserve au réfrigérateur 6 mois après ouverture

    Voies de prédilection :

    Voie buccale

    Conseils d’utilisation / Posologie courante :

    • Adulte : 1 cuillère à soupe dans verre d’eau, 1 à 3 fois par jour
    • Enfant : 1 cuillère à café dans verre d’eau, 1 à 2 fois par jour

    Le Conseil de Jean-Philippe Zahalka (2022) pour :

    • les « troubles digestifs (météorisme, gueule de bois) : 1 cuillère à soupe dans un verre d’eau 3 fois par jour »
    • l’« hygiène buccale : en brossage avec un coton imbibé d’hydrolat, pour éliminer les bactéries et calmer les douleurs »

    q) Élixir floral

    C’est un élixir donné aux personnes trop stimulées : trop de stress, trop vite, trop de choses possibles à faire… L’élixir d’Aneth « apporte la clarté d’esprit qui permet une meilleure assimilation de l’expérience et une perspective de vie plus détachée. Aide à mieux intégrer une trop grande diversité d’informations […] Excellent élixir pour les mères de familles dépassées par leurs tâches […] Il s’utilise également comme aide à la préparation aux examens, aux voyages, etc [..] à ceux qui souffrent d’insomnie due à un excès de stimulation, à ceux qui sont « sans repos » (Maizierre E. et C. , 1997)

    Conclusion

    Compulser les écrits sur l’Aneth m’a permis d’apprécier pleinement cette majestueuse Apiacée au goût si agréable tout à la fois aromatique et médicinale.

    Utilisée bien avant JC (-1500 sur des papyrus Egyptien), cette haute herbacée originaire du bassin méditerranéen et d’Asie s’est rapidement étendue à d’autres contrées du fait de ses qualités, grâce à sa mise en culture.

    Mes recherches m’ont en effet permise de voir que cette plante, relativement peu étudiée, avait de multiples vertus thérapeutiques : digestive par excellence, cholagogue et cholérétique, antispasmodique et carminative, diurétique, stimulante, émolliente…

    Bien tolérée par tous dans ses transformations douces (cuisine, tisane,…), il est au contraire recommandé d’être prudent avec son huile essentielle à cause de la présence de cétones, de coumarines et de monoterpènes qui peuvent être toxique pour l’homme, notamment pour les femmes enceintes et allaitantes, les personnes épileptiques, les bébés, les enfants et les personnes âgées.

    Au regard de toutes ces qualités, j’ai implanté l’Aneth dans mes cultures et vais être à l’affût des nouvelles parutions scientifiques sur les utilisations thérapeutiques de cette dernière.

    Agatha KAJZER, 2023 – Promotion 34 bis – École des Plantes de Paris

    BIBLIOGRAPHIE & ILLUSTRATION

    Botanique, description et culture

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    • FOURNIER P.V – 2020. Dictionnaire des plantes médicinales et vénéneuses de France. Omnibus, Villeneuve-d’Ascq, p.83-85
    • GERBRANDRA, W. – 2012 (3ème éd.) La culture des plantes aromatiques et médicinales en bio. Ed. de la pensée sauvage, Soudorgues : p.145-146
    • ITEIPMAI – 2010. Aneth : fiches techniques. Iteipmai, Chemillé : 14p.
    • LIEUTAGHI P.-1966. Le livre des bonnes herbes. Robert Morel éditeur, les Hautes plaines de Mane : p.48-50
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    • OOREKA, L’Aneth. Disponible [en ligne] sur <https://jardinage.ooreka.fr/plante/voir/54/aneth> (consulté le 15/03/2023)
    • REILLE, M. – 2014. Dictionnaire visuel de botanique. Ed. Ulmer, Paris. 303p.
    • TELA BOTANICA, Optimum Ecologique. Disponible [en ligne] sur <https://www.tela- botanica.org/bdtfx-nn-4900-ecologie> (consulté le 15/03/2023)
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    • WIKIPEDIA, Aneth. Disponible [en ligne] sur <https://fr.wikipedia.org/wiki/Aneth> (consulté le 02/02/2023)

    Ethnobotanique et usages alimentaires

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    • NARDO P.- 2008. Mes bonnes plantes et mes bonnes herbes. Editions Rustica,Paris : p.28-30
    • VALNET, J. -2001. La phytothérapie : se soigner par les plantes. Maloine S.A.éditeur, Paris, p140

    Composés aromatiques et Usages thérapeutiques

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    • AROMAZONE, Huile essentielle d’Aneth : guide d’utilisation. Disponible [en ligne] sur <https://www.aroma-zone.com/info/fiche-technique/huile-essentielle-aneth-odorant- aroma-zone?page=library> (consulté le 14/05/2023)
    • COMPAGNIE DES SENS, Hydrolat d’Aneth : bienfaits et utilisations en santé naturelle. Disponible [en ligne] sur <https://www.compagnie-des-sens.fr/hydrolat-aneth/> (consulté le 01/02/2023).
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    • NARDO P.- 2008. Mes bonnes plantes et mes bonnes herbes. Editions Rustica, Paris : p.28-30
    • STAUB, H. (Dr), BAYER, L. – 2013. Traité approfondi de phyto-aromathérapie avec présentation de 750 huiles essentielles connues. Grancher, Paris. P.430-431
    • VALNET, J. -2001. La phytothérapie : se soigner par les plantes. Maloine S.A.éditeur, Paris, p140
    • ZAHALKA, J.P. – 2022 (5°éd.). 70 hydrolats et eaux florales : dictionnaire complet d’hydrolat thérapie. Dauphin éditions, Paris : p.48-49.
    • ZAHALKA, J.P. – 2020 (7ème éd. refondue.). Les huiles essentielles : dictionnaire complet d’aromathérpie. Dauphin éditions, Paris : p.64-65p.

    Illustration (Figure) – Vérifié le 23 juin 2023

    2 – Paysage Andreas Rockstein https://www.flickr.com/photos/74738817@N07/36211136490

    4 – Capitulaire de Villis : Base de données de fac-similé de premier plan pour les collectionneurs et les bibliothèques. https://www.ziereis-faksimiles.de/fileadmin/_processed_/wmimages/csm_012830_Einzelseite_d6145d51db- b54ea61b4f.png

    5 – Pomme de terre et Aneth. Hills, James. https://pixabay.com/fr/photos/pommes-de-terre-%c3%a0-l-aneth-ukrainiennes-2652561/

    6 – Tige Aneth. https://api.tela-botanica.org/img:000238304O.jpg
    7 – Gravure représentant l’Aneth https://fr.wikipedia.org/wiki/Aneth

    8 – Feuille Aneth (main). https://api.tela-botanica.org/img:000238305O.jpg

    9 – Ombelle en fleurs

    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Anethum_graveolens_-_Dill_01.jpg?uselang=fr

    10 – Aneth en graine (ombelle)

    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:ApiaceaeApieae2.jpg

    11 – Graines zoom.

    https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Anethum_graveolens_Sprinter_2022-08- 25_9078.jpg

    13 – Diagramme floral. Agatha Kajzer. 2023

    14 – Aneth : carte de répartition https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-4900-repartition

    15 – TELA BOTANICA. Optimum Ecologique : Tableaux caractéristiques écologiques et sol. Disponible en ligne sur https://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-4900-ecologie (consultés le 15 /03/2023)

    16 – Molécule https://publicdomainvectors.org/fr/gratuitement-des-vecteurs/Instruments-de- chimie-avec-une-image-de-vecteur-de-fond-de-mol%C3%A9cule/22804.html

    GLOSSAIRE

    NB l’Aneth est un terme botanique masculin mais souvent mis au féminin dans les ouvrages. D’où l’utilisation de ce genre dans les citations.

    J’ai choisi de mettre le vocabulaire botanique afin qu’il soit accessible à un public néophyte

    Actinomorphe : se dit d’un organe dont tous les plans de symétrie passent par le centre. Amplexicaule : se dit de feuilles qui embrassent ou entourent la tige par leur base Androcée : désigne l’ensemble des étamines de la plante.
    Anémochore : pollinisation par le vent.

    Anthère : c’est la partie de l’étamine qui contient les sacs polliniques, celle dans laquelle est produite le pollen.

    Auriculée : se dit d’un organe présentant latéralement à sa base des éléments en forme de petites oreilles.

    Bi-carpéllaire : 2 carpelles. Le carpelle est la loge dans laquelle sont enfermés les ovules des angiospermes.

    Calice : c’est le nom donné aux pièces florales les plus externes.

    Catarrhale : se dit d’un type spécial d’inflammation séreuse ou œdémateuse combinant l’exsudation albumineuse à une hypersécrétion muqueuse des glandes de certaines régions de l’organisme (par exemple bronchite catarrhale).

    Corolle : c’est l’ensemble des pétales, ces pièces généralement colorées situées à l’intérieur du calice.

    Dicotylédone : c’est parmi les Angiospermes le plus vaste groupe de plantes dont la graine à deux cotylédons.

    Entomophile : le pollen est essentiellement véhiculé par des insectes.
    Etamine : désigne l’organe portant les sporanges mâles à l’origine du pollen. Fusiforme : qui a la forme d’un fuseau.
    Gamocarpique : les fruits sont soudés.
    Glaucescente : vert/bleu grisâtre.
    Gynécée : synonyme d’ovaire, désigne l’ensemble des carpelles.
    Indéhiscent : qualifie un fruit ou tout autre organe qui ne s’ouvre pas à maturité.

    Inflorescence : c’est un ensemble de fleurs, plus ou moins rapprochées, réalisant un effet de masse.

    Involucelle : désigne le verticille de bractéoles qui se trouve parfois à la base des ombellules chez de nombreuses Apiacées.

    Involucre : désigne un ensemble de pièces bractéales réunies sous une fleur isolée, une ombelle ou un capitule.

    Limbe : c’est la partie plate et élargie de la feuille.

    Ombelle : c’est une grappe des fleurs dont les pédoncules sont tous réunis au même point

    Ombellule : inflorescence élémentaire d’une ombelle composée

    PPAM : plantes à parfum, aromatique et médicinale.

    Périanthe : c’est l’ensemble des pièces constituant le calice et la corolle et qui jouent des or- ganes reproducteurs un rôle protecteur.

    Schizocarpe : désigne des fruits le plus souvent akénoïdes.
    Sessile : qualifie une feuille privée de pétiole ou une fleur privée de pédoncule

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