Nous allons exposer les multiples désaccords rencontrés au fil du temps avant de parvenir à une définition botanique nette ainsi que des débats qui ont couru sur les usages qu’on lui conférait. Nous pourrons nous rendre compte que les vertus qu’on lui soupçonnait depuis l’Antiquité s’avèrent tout à fait cohérentes, notamment concernant sa puissance et sa toxicité.

L’Arnica montana, reconnue pour ses bienfaits médicinaux, est inscrite sur la liste A de la pharmacopée française. Utilisée pour ses propriétés anti-inflammatoires, antalgiques et autres, on la retrouve sous diverses formes (teintures, pommades, homéopathie…) et pour des usages externes principalement, excepté en homéopathie. Bien que bénéfique, l’Arnica peut être toxique et possède des contre-indications, particulièrement en usage interne.

L’Arnica montana est une fleur complexe, classée par Linné en 1753 et selon les systèmes APG. On la trouve en Europe, principalement sur sol acide et dans des régions montagneuses. Elle résiste au froid et a besoin d’humidité et d’ensoleillement pour se développer. L’Arnica montana a deux variétés, dont la var. montana est la plus répandue avec des propriétés thérapeutiques notables. Elle se reproduit via son rhizome et est menacée par divers ravageurs et maladies.